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Margarida Garcia, Sophie Thériault, Sophie de Saussure : Créer un nouvel avenir pour la recherche en droit
Quels sont les défis de la recherche juridique au 21ème siècle ? Pour répondre à cette question, la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa a organisé la première École d’automne sur la méthodologie de la recherche en droit. Trois membres de la communauté de la Fondation Pierre Elliott Trudeau y ont participé. En tant que professeure et vice-doyenne à la recherche et aux communications de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, la boursière 2004 Margarida Garcia a rappelé qu’en tant que chercheur, il était aussi important d’être critique que scientifique, et a posé la question controversée de la normativité. La professeure et boursière 2003 Sophie Thériault a évoqué le manque de réflexivité dans le monde académique survolté du 21ème siècle. Enfin, la boursière 2017 Sophie de Saussure a développé sur l’importance du rôle et de la place du chercheur dans la société, et de la prise en compte de ce rôle et de cette place au cœur de la recherche.
Regardez la vidéo-bilan de la première École d’automne sur la méthodologie de la recherche en droit pour avoir un aperçu des discussions qui s’y sont tenues.
Regardez la vidéo-bilan de la première École d’automne sur la méthodologie de la recherche en droit pour avoir un aperçu des discussions qui s’y sont tenues.
Laure Waridel rejoint Trudel Johnston & Lespérance
Félicitations à Laure Waridel, boursière 2011 de la Fondation, qui a joint ses forces au cabinet d’avocats spécialisé en recours collectifs Trudel Johnston & Lespérance le 14 juin 2018. À titre de conseillère en environnement et justice sociale, Laure apportera son expertise et son expérience à la table et contribuera à faire du Canada une société plus durable environnementalement. Sa décision de rejoindre le cabinet a été motivée par le leadership solide et bénévole de Trudel Johnston & Lespérance dans des dossiers d'intérêt public et par son modèle d'affaires axé d’abord sur le citoyen. Tous nos meilleurs vœux à Laure !
Voici les boursier.ère.s 2018
Montréal (Québec), le 21 juin 2018 – La Fondation Pierre Elliott Trudeau annonce aujourd’hui les nouveaux récipiendaires de ses bourses d’études doctorales en sciences humaines et sociales. De la Colombie-Britannique au Royaume-Uni, en passant par le Québec et les États-Unis, les quinze nouveaux.elles boursier.ère.s de la Fondation sont des étudiant.e.s exceptionnel.le.s qui se sont distingué.e.s par l’excellence de leur dossier universitaire et leur engagement dans la communauté. Se penchant sur des questions essentielles pour le Canada et le monde, ils étudient dans les domaines aussi variés que la littérature, l’archéologie, les sciences de l’environnement, l’urbanisme, la santé publique, les communications, la sociologie, l’éducation, la science politique et le droit. Parmi eux, on compte les étudiant.e.s francophones Marie-Soleil L’Allier, Diala Lteif et Bernard Soubry. Les nouveaux.elles boursier.ère.s se joignent à un réseau multidisciplinaire de plus de 400 chercheur.se.s, intellectuel.le.s et décideur.se.s mu.e.s par l’intérêt d’utiliser leurs connaissances et compétences pour cerner des questions d’importance pour le Canada et le monde.
Voici les lauréates 2018
Montreal, 26 June 2018 – The Pierre Elliott Trudeau Foundation is proud to announce the 2018 recipients of its annual research fellowships. Every year, the Foundation awards up to five fellowships to intellectuals in the humanities and social sciences who are recognized for their productivity, their commitment to communicating their findings to the public, and their ability to devise innovative solutions to some of the major issues facing Canada and the world.
Billy-Ray Belcourt remporte le Prix Griffin pour la poésie
Le 7 juin 2018, Billy-Ray Belcourt, boursier 2018 de la Fondation, a reçu le Prix Griffin pour la poésie d’une valeur de $65,000 pour son premier recueil de poèmes, This Wound is a World, devenant ainsi le plus jeune lauréat dans l’histoire du prix. Mêlant les codes de la ballade d'amour, de l'élégie, de la prière et du manifeste, la poésie de Billy-Ray évoque l'intimité et la violence des expériences incarnées autochtones au Canada. Dans sa citation, le jury du Griffin Trust a salué le caractère « politiquement nécessaire » de la méditation du recueil de poèmes sur les identités queer, l'indigénéité, la rébellion et la survie. Félicitations, Billy-Ray !
Apprenez-en plus sur le Prix Griffin pour la poésie et lisez un extrait du recueil de poèmes de Billy ici. Commandez This Wound is a World en format poche ici.
Apprenez-en plus sur le Prix Griffin pour la poésie et lisez un extrait du recueil de poèmes de Billy ici. Commandez This Wound is a World en format poche ici.
Alain-G.Gagnon reçoit l'insigne de l'Ordre de la Pléiade
Le 12 juillet 2018, Alain-G. Gagnon, lauréat 2010 de la Fondation, s’est vu remettre l’insigne de l’Ordre de la Pléiade de la part du président de l’Assemblée nationale du Québec et président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Jacques Chagnon.
Les insignes de l’Ordre de la Pléiade sont remis à des personnalités s’engageant activement dans la Francophonie et qui ont à cœur ses valeurs de respect des droits de la personne, de rayonnement international de la langue française et de promotion de la diversité culturelle.
Toutes nos félicitations!
Les insignes de l’Ordre de la Pléiade sont remis à des personnalités s’engageant activement dans la Francophonie et qui ont à cœur ses valeurs de respect des droits de la personne, de rayonnement international de la langue française et de promotion de la diversité culturelle.
Toutes nos félicitations!
Bourses doctorales
La bourse Pierre Elliott Trudeau permet à des personnes remarquables de diverses disciplines et de divers milieux d’intégrer une communauté stimulante et transformatrice dont l’intérêt commun est de faire du Canada et du monde un meilleur endroit où vivre.
À la recherche d'une perspective nordique
Les Forums du futur ont atterri à Yellowknife pour ce qui est devenu une série de discussions riches, même émouvantes, sur la signification de l'excellence inclusive et du leadership engagé dans le contexte du Nord canadien.
« Tellement d'amour, d'inspiration et de pouvoir venant de ces femmes leaders autochtones! », a écrit sur Twitter Pascale Fournier, présidente et chef de la direction de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, à l'issue de la séance.
Au cours de la réunion, la professeure Fournier a indiqué que la Fondation s’efforce de faire participer davantage de personnes du Nord à ses activités.
« Quand on regarde le Nord et les Territoires du Nord-Ouest, il y a une grande sous-représentation. Je ne suis pas à l'aise avec cela », a-t-elle déclaré devant le groupe réuni à l'hôtel de ville de Yellowknife.
Les participants ont exprimé divers points de vue sur le leadership. Hovak Johnston, qui est derrière le projet Inuit Tattoo Revitalization, un projet axé sur l'émancipation des femmes, s’est dit d’avis que l'inclusion est la clé d'un leadership efficace.
« Pour être un bon leader, vous devez être attentif à toutes les personnes qui vous entourent », a-t-elle affirmé. « Si vous n’avez pas de communauté forte, vous ne pouvez pas avoir un leader solide. »
Joe Handley est un ancien premier ministre des Territoires du Nord-Ouest. Il a observé que le leadership engagé consiste à dépasser ce que l'on attend d'ordinaire dans une grande partie de la société.
« Il ne s’agit pas seulement des dirigeants élus ou des leaders formels. C'est tout le monde », a-t-il déclaré. Handley a désigné les aînés autochtones qui ont beaucoup de sagesse et de connaissances à partager, mais dont les points de vue peuvent être ignorés.
« Trop souvent, nous sommes trop occupés et nous ne prenons pas le temps d’écouter les gens quand ils s’expriment de manière traditionnelle. Ça prend du temps. Nous devons écouter et non seulement parler. »
« Tellement d'amour, d'inspiration et de pouvoir venant de ces femmes leaders autochtones! », a écrit sur Twitter Pascale Fournier, présidente et chef de la direction de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, à l'issue de la séance.
Au cours de la réunion, la professeure Fournier a indiqué que la Fondation s’efforce de faire participer davantage de personnes du Nord à ses activités.
« Quand on regarde le Nord et les Territoires du Nord-Ouest, il y a une grande sous-représentation. Je ne suis pas à l'aise avec cela », a-t-elle déclaré devant le groupe réuni à l'hôtel de ville de Yellowknife.
Les participants ont exprimé divers points de vue sur le leadership. Hovak Johnston, qui est derrière le projet Inuit Tattoo Revitalization, un projet axé sur l'émancipation des femmes, s’est dit d’avis que l'inclusion est la clé d'un leadership efficace.
« Pour être un bon leader, vous devez être attentif à toutes les personnes qui vous entourent », a-t-elle affirmé. « Si vous n’avez pas de communauté forte, vous ne pouvez pas avoir un leader solide. »
Joe Handley est un ancien premier ministre des Territoires du Nord-Ouest. Il a observé que le leadership engagé consiste à dépasser ce que l'on attend d'ordinaire dans une grande partie de la société.
« Il ne s’agit pas seulement des dirigeants élus ou des leaders formels. C'est tout le monde », a-t-il déclaré. Handley a désigné les aînés autochtones qui ont beaucoup de sagesse et de connaissances à partager, mais dont les points de vue peuvent être ignorés.
« Trop souvent, nous sommes trop occupés et nous ne prenons pas le temps d’écouter les gens quand ils s’expriment de manière traditionnelle. Ça prend du temps. Nous devons écouter et non seulement parler. »
Le défi de l'inclusion
Les participant.e.s aux Forums du Futur de la Fondation Pierre Elliott Trudeau à Calgary ont abordé les deux grands défis de la consultation.
L'excellence inclusive et le leadership engagé ont été discutés afin de recueillir des idées et des opinions sur la façon dont la Fondation peut aider à favoriser une meilleure inclusion grâce au leadership au Canada.
La présidente et chef de la direction de la Fondation, Pascale Fournier, a préparé le terrain pour la discussion en allant droit au but en ce qui concerne l’idée de l’excellence inclusive :
« Pourquoi certaines personnes ne sont-elles jamais à la table? Et que pouvons-nous faire pour les amener à la table? », a demandé Fournier aux participant.e.s.
Ces dernier.ère.s étaient d’accord que la question comporte de multiples facettes et qu'il n'y a pas de réponse facile. Deux autres aspects consensuels dans la salle du complexe municipal de Calgary étaient que des mesures peuvent être prises pour apporter des changements positifs et que la conversation entamée avec les Forums du Futur est un bon début.
Lorelei Higgins est stratège en relations autochtones à la ville de Calgary. L’objectif de l’inclusion requiert, selon elle, que les personnes d’origines et de cultures différentes trouvent un nouveau terrain d’entente.
Higgins a également souligné que les hiérarchies institutionnelles peuvent aliéner les personnes qui n’ont pas l’impression que leurs points de vue sont valorisés.
« Tant que nous continuerons à penser au leadership en termes de titres ou de diplômes, nous allons exclure des gens », a-t-elle déclaré.
La consultation des Forums du Futur à Calgary était accueillie par le maire Naheed Nenshi, qui a participé tout au long de la période de discussion.
« Être un leader dans un lieu de grande diversité est une préoccupation numéro un pour moi », a déclaré le maire Nenshi lors de son discours de clôture.
Il a parlé avec espoir des opportunités de faire partie de la communauté et du processus de prise de décisions. Le maire Nenshi a mentionné une manière spécifique par laquelle les gens peuvent s'impliquer dès maintenant : en faisant du bénévolat au moins trois fois par an.
L'inclusivité est importante, a-t-il déclaré, « afin que chaque personne dans ce pays ait la possibilité de vivre cette grande vie canadienne ».
L'excellence inclusive et le leadership engagé ont été discutés afin de recueillir des idées et des opinions sur la façon dont la Fondation peut aider à favoriser une meilleure inclusion grâce au leadership au Canada.
La présidente et chef de la direction de la Fondation, Pascale Fournier, a préparé le terrain pour la discussion en allant droit au but en ce qui concerne l’idée de l’excellence inclusive :
« Pourquoi certaines personnes ne sont-elles jamais à la table? Et que pouvons-nous faire pour les amener à la table? », a demandé Fournier aux participant.e.s.
Ces dernier.ère.s étaient d’accord que la question comporte de multiples facettes et qu'il n'y a pas de réponse facile. Deux autres aspects consensuels dans la salle du complexe municipal de Calgary étaient que des mesures peuvent être prises pour apporter des changements positifs et que la conversation entamée avec les Forums du Futur est un bon début.
Lorelei Higgins est stratège en relations autochtones à la ville de Calgary. L’objectif de l’inclusion requiert, selon elle, que les personnes d’origines et de cultures différentes trouvent un nouveau terrain d’entente.
Higgins a également souligné que les hiérarchies institutionnelles peuvent aliéner les personnes qui n’ont pas l’impression que leurs points de vue sont valorisés.
« Tant que nous continuerons à penser au leadership en termes de titres ou de diplômes, nous allons exclure des gens », a-t-elle déclaré.
La consultation des Forums du Futur à Calgary était accueillie par le maire Naheed Nenshi, qui a participé tout au long de la période de discussion.
« Être un leader dans un lieu de grande diversité est une préoccupation numéro un pour moi », a déclaré le maire Nenshi lors de son discours de clôture.
Il a parlé avec espoir des opportunités de faire partie de la communauté et du processus de prise de décisions. Le maire Nenshi a mentionné une manière spécifique par laquelle les gens peuvent s'impliquer dès maintenant : en faisant du bénévolat au moins trois fois par an.
L'inclusivité est importante, a-t-il déclaré, « afin que chaque personne dans ce pays ait la possibilité de vivre cette grande vie canadienne ».
Réconcilier les savoirs
Des discussions passionnées ont eu lieu entre les participant.e.s qui ont apporté un large éventail d’expériences et de connaissances à la consultation des Forums du Futur de la Fondation Pierre Elliott Trudeau à Whitehorse mardi. Les discussions ont notamment porté sur l'inclusion des connaissances et sur la manière dont certaines formes de connaissances sont systématiquement laissées de côté, à la fois dans le monde universitaire et dans la société en général.
Selon Mathieya Alatini, ancienne chef de la Première nation Kluane, alors que la Fondation cherche des idées lors des Forums du futur sur l'excellence inclusive et le leadership engagé, l'organisation elle-même doit se regarder dans le miroir.
« La Fondation peut paraître plus exclusive, de par sa conception », a-t-elle noté, ajoutant que l'une des clés de l'excellence inclusive est « la compréhension de différentes manières d'apprendre et d'être et la recherche de la conscience ».
Peter Johnston est grand chef du Conseil des Premières Nations du Yukon. Il s'est dit optimiste qu’un certain nombre de bonnes mesures sont en train d'être prises pour réconcilier les communautés autochtones et non autochtones. Mais il a averti qu'il restait beaucoup de travail à faire étant donné que des centaines d'années de culture, de connaissances et d'histoires autochtones ont été ignorées.
« Dans le développement du Canada en tant que pays, celles-ci ont été mises de côté, supprimées », a déclaré le grand chef Johnston au groupe.
Il a félicité le Yukon College pour son rôle de chef de file en aidant à garantir que « les jeunes qui vont à l’école dans ces établissements voient leurs propres valeurs enseignées ».
Margaret Dumkee est doyenne du Yukon College, qui est sur le point de devenir la première université à part entière du Nord canadien. Elle a déclaré que l'inclusion de toutes les formes de savoir doit être une priorité. « Avant que nous puissions construire la réconciliation, nous devons construire la vérité », a déclaré la doyenne Dumkee.
Pascale Fournier, présidente et chef de la direction de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, a applaudi les observations sincères et sans détour qui ont été avancées tout au long de la séance mardi.
« Les idées sont bonnes, mais les idées ne veulent rien dire si elles ne viennent pas du cœur », a-t-elle déclaré.
Selon Mathieya Alatini, ancienne chef de la Première nation Kluane, alors que la Fondation cherche des idées lors des Forums du futur sur l'excellence inclusive et le leadership engagé, l'organisation elle-même doit se regarder dans le miroir.
« La Fondation peut paraître plus exclusive, de par sa conception », a-t-elle noté, ajoutant que l'une des clés de l'excellence inclusive est « la compréhension de différentes manières d'apprendre et d'être et la recherche de la conscience ».
Peter Johnston est grand chef du Conseil des Premières Nations du Yukon. Il s'est dit optimiste qu’un certain nombre de bonnes mesures sont en train d'être prises pour réconcilier les communautés autochtones et non autochtones. Mais il a averti qu'il restait beaucoup de travail à faire étant donné que des centaines d'années de culture, de connaissances et d'histoires autochtones ont été ignorées.
« Dans le développement du Canada en tant que pays, celles-ci ont été mises de côté, supprimées », a déclaré le grand chef Johnston au groupe.
Il a félicité le Yukon College pour son rôle de chef de file en aidant à garantir que « les jeunes qui vont à l’école dans ces établissements voient leurs propres valeurs enseignées ».
Margaret Dumkee est doyenne du Yukon College, qui est sur le point de devenir la première université à part entière du Nord canadien. Elle a déclaré que l'inclusion de toutes les formes de savoir doit être une priorité. « Avant que nous puissions construire la réconciliation, nous devons construire la vérité », a déclaré la doyenne Dumkee.
Pascale Fournier, présidente et chef de la direction de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, a applaudi les observations sincères et sans détour qui ont été avancées tout au long de la séance mardi.
« Les idées sont bonnes, mais les idées ne veulent rien dire si elles ne viennent pas du cœur », a-t-elle déclaré.