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Grève pour le climat
Ce vendredi, plusieurs membres de la communauté de la Fondation Pierre Elliott Trudeau étaient dans les rues pour manifester leur mécontentement envers l’inaction de la classe politique contre les changements climatiques. Les changements climatiques viennent indéniablement bouleverser les écosystèmes et menacent même les populations humaines les plus vulnérables.
Organisée en marge du sommet Action Climat des Nations Unies, la Grève mondiale pour le climat est une série d’événements et de manifestations qui ont eu lieu le 27 septembre 2019. Cette mobilisation historique a pour but de démontrer aux responsables politiques que l’environnement doit être la priorité.
Stéphanie Roy, boursière 2017, est étudiante, chercheuse et avocate motivée par le désir d’agir face à la situation environnementale actuelle. Son doctorat s’intéresse aux obligations de l’État en matière environnementale. Pour elle, être dans les rues le 27 septembre était une obligation.
« Aller dans les rues le 27 septembre prochain, c’est demander à nos gouvernements de faire plus pour protéger la jeunesse, notre avenir collectif et celui des générations futures. C’est leur démontrer qu’ils doivent avoir le courage politique d’adopter les mesures nécessaires pour lutter contre les changements climatiques puisque nous sommes derrière eux. »
Pierre Cloutier de Repentigny, boursier 2017, doctorant en droit de l’environnement, était également dans les rues de Toronto le 27 septembre.
« Dans mon domaine de recherche, le droit de l’environnement marin, le changement climatique fait déjà des ravages. La biodiversité marine — déjà soumise à un stress considérable en raison de la surexploitation, de la pollution marine et de la perte d’habitats — sera particulièrement affectée par les effets du changement climatique. Le réchauffement des eaux peut perturber considérablement les écosystèmes marins en affectant la répartition et l’abondance des espèces. […] La Grève mondiale du climat est une occasion exceptionnelle et nous devons la saisir. Il est temps de faire entendre notre voix. Il est temps d’exiger des changements. »
Cette initiative s’est tenue dans plus de 150 pays et met en lumière une nouvelle approche axée sur les droits de la personne et la justice sociale pour combattre les changements climatiques.
Organisée en marge du sommet Action Climat des Nations Unies, la Grève mondiale pour le climat est une série d’événements et de manifestations qui ont eu lieu le 27 septembre 2019. Cette mobilisation historique a pour but de démontrer aux responsables politiques que l’environnement doit être la priorité.
Stéphanie Roy, boursière 2017, est étudiante, chercheuse et avocate motivée par le désir d’agir face à la situation environnementale actuelle. Son doctorat s’intéresse aux obligations de l’État en matière environnementale. Pour elle, être dans les rues le 27 septembre était une obligation.
« Aller dans les rues le 27 septembre prochain, c’est demander à nos gouvernements de faire plus pour protéger la jeunesse, notre avenir collectif et celui des générations futures. C’est leur démontrer qu’ils doivent avoir le courage politique d’adopter les mesures nécessaires pour lutter contre les changements climatiques puisque nous sommes derrière eux. »
Pierre Cloutier de Repentigny, boursier 2017, doctorant en droit de l’environnement, était également dans les rues de Toronto le 27 septembre.
« Dans mon domaine de recherche, le droit de l’environnement marin, le changement climatique fait déjà des ravages. La biodiversité marine — déjà soumise à un stress considérable en raison de la surexploitation, de la pollution marine et de la perte d’habitats — sera particulièrement affectée par les effets du changement climatique. Le réchauffement des eaux peut perturber considérablement les écosystèmes marins en affectant la répartition et l’abondance des espèces. […] La Grève mondiale du climat est une occasion exceptionnelle et nous devons la saisir. Il est temps de faire entendre notre voix. Il est temps d’exiger des changements. »
Cette initiative s’est tenue dans plus de 150 pays et met en lumière une nouvelle approche axée sur les droits de la personne et la justice sociale pour combattre les changements climatiques.
Cindy Blackstock : les enfants avant tout
Dans le cadre du Mois de l’histoire des femmes, la Fondation Pierre Elliott Trudeau vous présente des portraits de femmes de sa communauté qui ont eu un impact considérable dans leur domaine.
« Si vous essayiez de lui enlever sa dignité, c’était impossible. Si vous essayiez de la ridiculiser, c’est impossible. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme ça avant. »
-Alanis Obomsawin (mentore 2009) à propos de Cindy Blackstock
Militante infatigable pour le droit des enfants autochtones et de leurs familles, Cindy Blackstock a fait preuve d’un engagement sans faille envers sa cause. Portrait d’une femme intransigeante.
Cindy Blackstock a grandi entourée de champs de myrtilles dans le nord de la Colombie-Britannique. Membre de la nation autochtone des Gitxsan, elle subit les conséquences du racisme omniprésent contre les peuples autochtones durant son enfance. « On s’attendait à ce que tu grandisses et deviennes alcoolique et paresseuse »,se souvient-elle à propos des stéréotypes auxquels elle faisait face. Elle devient déterminée à étudier à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle obtient son diplôme et devient travailleuse sociale dans la région de Vancouver à seulement 21 ans.
Dans son travail, Blackstock se rend compte du nombre disproportionné de familles autochtones qui ont besoin des services de protection de l’enfance. « Sur les réserves, même les services les plus fondamentaux n’étaient pas là », raconte-t-elle à la radio anglaise de Radio-Canada en septembre 2019. Devant l’urgence de la situation, elle espérait que quelqu’un prendrait en main le problème. « J’étais convaincue que je n’étais pas qualifiée pour faire quelque chose ». Faisant face à l’injustice au quotidien et voyant le problème grandissant, elle se devait de faire une différence pour la prochaine génération d’enfants.
C’est avec cette mission en tête qu’en 1999, Cindy Blackstock participe à la création de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, une organisation qui s’assure que les enfants et les familles autochtones obtiennent les services dont ils ont besoin pour grandir en toute sécurité. En 2007, avec l’aide de l’Assemblée des Premières Nations, elle dépose une plainte contre le gouvernement au Tribunal canadien des droits de la personne par rapport à l’application discriminatoire du principe de Jordan.
« Si vous essayiez de lui enlever sa dignité, c’était impossible. Si vous essayiez de la ridiculiser, c’est impossible. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme ça avant. »
-Alanis Obomsawin (mentore 2009) à propos de Cindy Blackstock
Militante infatigable pour le droit des enfants autochtones et de leurs familles, Cindy Blackstock a fait preuve d’un engagement sans faille envers sa cause. Portrait d’une femme intransigeante.
Cindy Blackstock a grandi entourée de champs de myrtilles dans le nord de la Colombie-Britannique. Membre de la nation autochtone des Gitxsan, elle subit les conséquences du racisme omniprésent contre les peuples autochtones durant son enfance. « On s’attendait à ce que tu grandisses et deviennes alcoolique et paresseuse »,se souvient-elle à propos des stéréotypes auxquels elle faisait face. Elle devient déterminée à étudier à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle obtient son diplôme et devient travailleuse sociale dans la région de Vancouver à seulement 21 ans.
Dans son travail, Blackstock se rend compte du nombre disproportionné de familles autochtones qui ont besoin des services de protection de l’enfance. « Sur les réserves, même les services les plus fondamentaux n’étaient pas là », raconte-t-elle à la radio anglaise de Radio-Canada en septembre 2019. Devant l’urgence de la situation, elle espérait que quelqu’un prendrait en main le problème. « J’étais convaincue que je n’étais pas qualifiée pour faire quelque chose ». Faisant face à l’injustice au quotidien et voyant le problème grandissant, elle se devait de faire une différence pour la prochaine génération d’enfants.
C’est avec cette mission en tête qu’en 1999, Cindy Blackstock participe à la création de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, une organisation qui s’assure que les enfants et les familles autochtones obtiennent les services dont ils ont besoin pour grandir en toute sécurité. En 2007, avec l’aide de l’Assemblée des Premières Nations, elle dépose une plainte contre le gouvernement au Tribunal canadien des droits de la personne par rapport à l’application discriminatoire du principe de Jordan.
Journée mondiale de l'habitat
Chaque année, le premier lundi d'octobre marque la Journée mondiale de l'habitat. Cette année, l'accent est mis sur la contribution des technologies innovantes de pointe à la gestion durable des déchets pour atteindre des villes inclusives, sûres, résilientes et durables.
Steven Vanloffeld est un Anishinaabe de la Première Nation de Saugeen en Ontario. Ses recherches portent sur le consentement aux projets de développement dans les territoires autochtones, en particulier en ce qui a trait à l’élimination de déchets nucléaires.
Étant donné son expérience en tant que conseiller de bande élu de Saugeen, il a été témoin de l'évolution de ce développement et comprend l'importance de répondre aux besoins de la communauté.
En 2015, le Canada a adopté la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui comprend le principe du consentement libre, préalable et éclairé, principe qui donne aux peuples autochtones le droit de donner ou de refuser leur consentement pour toutes les questions concernant leur territoire.
Les Chippewas de Saugeen (sa communauté d'origine) et les Chippewas de Nawash font partie des deux communautés des Premières nations du Canada à avoir obtenu le droit de donner ou de refuser leur consentement.
Steven possède plus de dix années d’expérience en matière de relations entre autochtones, gouvernements et communautés et il comprend l'importance de la durabilité et des effets à long terme.
« Le gouvernement et l’industrie surveillent de près la mise en œuvre de cette stratégie, ce qui permettra d’informer le cadre à venir. » - via Western University
Cynthia Morinville, boursière 2016, étudie quant à elle les expériences des travailleurs informels dans les pays du Sud qui extraient des métaux rares contenus dans les déchets électroniques. Elle utilise le cinéma documentaire et la photographie pour raconter le chemin parcouru par les déchets électroniques.
Cynthia s'engage à approfondir les notions de représentation, de pouvoir et de justice afin d'offrir une autre lecture de la crise mondiale des déchets électroniques. En fournissant des points de vue locaux souvent négligés sur les activités de démantèlement et de récupération des ressources, cette recherche vise à contribuer aux efforts actuels de réforme.
« Chaque fois que nous pensons à la durabilité environnementale, nous devons commencer par la justice sociale et l'égalité. L'accès à la terre et aux ressources est à la base de toute politique radicale. » - via l'Université de Toronto
Steven Vanloffeld est un Anishinaabe de la Première Nation de Saugeen en Ontario. Ses recherches portent sur le consentement aux projets de développement dans les territoires autochtones, en particulier en ce qui a trait à l’élimination de déchets nucléaires.
Étant donné son expérience en tant que conseiller de bande élu de Saugeen, il a été témoin de l'évolution de ce développement et comprend l'importance de répondre aux besoins de la communauté.
En 2015, le Canada a adopté la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui comprend le principe du consentement libre, préalable et éclairé, principe qui donne aux peuples autochtones le droit de donner ou de refuser leur consentement pour toutes les questions concernant leur territoire.
Les Chippewas de Saugeen (sa communauté d'origine) et les Chippewas de Nawash font partie des deux communautés des Premières nations du Canada à avoir obtenu le droit de donner ou de refuser leur consentement.
Steven possède plus de dix années d’expérience en matière de relations entre autochtones, gouvernements et communautés et il comprend l'importance de la durabilité et des effets à long terme.
« Le gouvernement et l’industrie surveillent de près la mise en œuvre de cette stratégie, ce qui permettra d’informer le cadre à venir. » - via Western University
Cynthia Morinville, boursière 2016, étudie quant à elle les expériences des travailleurs informels dans les pays du Sud qui extraient des métaux rares contenus dans les déchets électroniques. Elle utilise le cinéma documentaire et la photographie pour raconter le chemin parcouru par les déchets électroniques.
Cynthia s'engage à approfondir les notions de représentation, de pouvoir et de justice afin d'offrir une autre lecture de la crise mondiale des déchets électroniques. En fournissant des points de vue locaux souvent négligés sur les activités de démantèlement et de récupération des ressources, cette recherche vise à contribuer aux efforts actuels de réforme.
« Chaque fois que nous pensons à la durabilité environnementale, nous devons commencer par la justice sociale et l'égalité. L'accès à la terre et aux ressources est à la base de toute politique radicale. » - via l'Université de Toronto
Programmes
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Pauline D’Amboise : le pouvoir de l’ambition
Dans le cadre du Mois de l’histoire des femmes, la Fondation Pierre Elliott Trudeau vous présente des portraits de femmes de sa communauté qui ont eu un impact considérable dans leur domaine.
le pouvoir de l’ambition
Le développement durable et l’ambition sont deux thèmes qui guident la carrière et l’engagement de Pauline D’Amboise. Femme d’affaires, elle tient un poste de haute direction dans une des plus importantes institutions financières canadiennes.
Pauline D’Amboise a grandi au Québec loin des grandes villes. Après ses études universitaires, elle commence sa carrière au sein du Mouvement Desjardins. D’abord technicienne juridique, elle devient chef du secrétariat corporatif au cours des années 1990. C’est à cette époque qu’elle commence à contribuer à la Revue Desjardins, une tribune prestigieuse de l’entreprise, en écrivant sur les enjeux de développement durable, de gouvernance et d’éthique. Pauline D’Amboise accède à un poste de haute direction en devenant Secrétaire générale de la Fédération des caisses Desjardins en 2000.
le pouvoir de l’ambition
Le développement durable et l’ambition sont deux thèmes qui guident la carrière et l’engagement de Pauline D’Amboise. Femme d’affaires, elle tient un poste de haute direction dans une des plus importantes institutions financières canadiennes.
Pauline D’Amboise a grandi au Québec loin des grandes villes. Après ses études universitaires, elle commence sa carrière au sein du Mouvement Desjardins. D’abord technicienne juridique, elle devient chef du secrétariat corporatif au cours des années 1990. C’est à cette époque qu’elle commence à contribuer à la Revue Desjardins, une tribune prestigieuse de l’entreprise, en écrivant sur les enjeux de développement durable, de gouvernance et d’éthique. Pauline D’Amboise accède à un poste de haute direction en devenant Secrétaire générale de la Fédération des caisses Desjardins en 2000.
Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté
Selon Statistiques Canada, plus de 3,4 millions de Canadien.ne.s vivaient sous le seuil de la pauvreté en 2016. En vue de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, Jayne Malenfant avait un important message pour la communauté de la Fondation Pierre Elliott Trudeau lors de notre retraite communautaire en mai 2019.
Les enfants au cœur de notre fondation
Notre retraite du mois de mai à Orford, Québec, fut la première occasion pour nos nouveaux boursier.e.s, mentor.e.s et lauréat.e.s 2019 de rencontrer le reste de la communauté de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, constituée d’un réseau exceptionnel de chercheurs, d'universitaires et de décideurs.
Un certain nombre de nos boursier.e.s ont profité de l'occasion pour partager cette nouvelle expérience avec leurs enfants. La Fondation Pierre Elliott Trudeau est fière d’offrir, de nouveau, des services de garde à ceux qui souhaitent amener leurs enfants à nos Instituts de leadership engagé, dont le premier se tiendra à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, du 27 octobre au 1er novembre 2019.
La boursière 2019 Caroline Leblanc, apprécie l'opportunité d'impliquer sa fille dans les événements de la Fondation.
« Être boursière au sein de la Fondation Pierre Elliot Trudeau n'est pas seulement une aventure pour nous, mais aussi pour nos enfants. En tant que mère monoparentale, j'ai le privilège d'avoir accès à un service de garde lors de nos Instituts sur le leadership engagé. Cette opportunité me permet d'être présente sans tracas et de m'investir dans les ateliers, mais permet aussi à mon enfant de fréquenter des gens qui ont eux-mêmes à coeur le changement social. Une belle occasion pour elle de s'ouvrir au monde et d’en apprendre davantage sur notre société. »
Nous avons récemment publié le rapport final sur les forums du futur, qui explore les concepts d'excellence inclusive et de leadership engagé.
Un certain nombre de nos boursier.e.s ont profité de l'occasion pour partager cette nouvelle expérience avec leurs enfants. La Fondation Pierre Elliott Trudeau est fière d’offrir, de nouveau, des services de garde à ceux qui souhaitent amener leurs enfants à nos Instituts de leadership engagé, dont le premier se tiendra à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, du 27 octobre au 1er novembre 2019.
La boursière 2019 Caroline Leblanc, apprécie l'opportunité d'impliquer sa fille dans les événements de la Fondation.
« Être boursière au sein de la Fondation Pierre Elliot Trudeau n'est pas seulement une aventure pour nous, mais aussi pour nos enfants. En tant que mère monoparentale, j'ai le privilège d'avoir accès à un service de garde lors de nos Instituts sur le leadership engagé. Cette opportunité me permet d'être présente sans tracas et de m'investir dans les ateliers, mais permet aussi à mon enfant de fréquenter des gens qui ont eux-mêmes à coeur le changement social. Une belle occasion pour elle de s'ouvrir au monde et d’en apprendre davantage sur notre société. »
Nous avons récemment publié le rapport final sur les forums du futur, qui explore les concepts d'excellence inclusive et de leadership engagé.
Lisa Helps: Relier les communautés locales
Dans le cadre du Mois de l’histoire des femmes, la Fondation Pierre Elliott Trudeau vous présente des portraits de femmes de sa communauté qui ont eu un impact considérable dans leur domaine.
Relier les communautés locales
Inspirée par la communauté locale de Victoria, Lisa Helps a contribué à la création d’un organisme sans but lucratif qui finance des entrepreneurs et de petites entreprises locales. Elle est mairesse de Victoria, en Colombie-Britannique, et coprésidente du comité exécutif du Réseau des anciens de la Fondation Pierre Elliott Trudeau.
Née à London, en Ontario, Lisa Helps a consacré une grande partie de sa carrière en tant que militante communautaire engagée à trouver des solutions adaptées au milieu pour relever les défis mondiaux et nationaux, et à accroître la participation des citoyens. Après une année passée au Japon, elle s’est installée à Victoria, en Colombie-Britannique, pour poursuivre ses études supérieures. En 2005, elle débute des études de doctorat à l’Université de Toronto et devient boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Elle est cofondatrice de Community Micro-Lending, un organisme qui offre des prêts aux petites entreprises qui ne peuvent obtenir de crédit auprès des banques et autres prêteurs traditionnels.
En 2011, alors qu’elle était directrice générale de Community Micro-Lending, elle s’est présentée au conseil municipal de Victoria. Son dévouement envers les communautés locales l’a amenée à se porter candidate à la mairie en 2014. « Je pouvais faire plus comme mairesse qu’en tant que conseillère municipale pour aider Victoria à libérer son potentiel », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Focus Online. Accédant au poste de mairesse, Lisa Helps s’est concentrée sur la revitalisation et la restructuration de la ville et sur l’amélioration de l’accessibilité des citoyens à leurs conseillers municipaux en favorisant une culture d’ouverture. En 2018, elle sollicita un second mandat et fut réélue.
« J’en ai fini avec la gauche et la droite, ce n’est pas une façon utile d’organiser la politique ; ce n’est pas une façon utile d’organiser le monde » - Lisa Helps, parlant à Focus Online en 2014.
Elle mit en œuvre des approches novatrices, notamment en matière de changement climatique et de réconciliation, s’engageant à planter plus de 5 000 arbres d’ici 2020. En plus d’être mairesse, Lisa Helps siège également au Program Committee of Leadership Victoria, un organisme local qui gère un programme de leadership communautaire multisectoriel. Elle a également été présidente du conseil d’administration de Fernwood NRG, un organisme communautaire à Victoria, et présidente du Bread and Roses Collective.
« Je ne suis que l’intermédiaire, ou la représentante de cette vision plus large de la communauté […] »
Relier les communautés locales
Inspirée par la communauté locale de Victoria, Lisa Helps a contribué à la création d’un organisme sans but lucratif qui finance des entrepreneurs et de petites entreprises locales. Elle est mairesse de Victoria, en Colombie-Britannique, et coprésidente du comité exécutif du Réseau des anciens de la Fondation Pierre Elliott Trudeau.
Née à London, en Ontario, Lisa Helps a consacré une grande partie de sa carrière en tant que militante communautaire engagée à trouver des solutions adaptées au milieu pour relever les défis mondiaux et nationaux, et à accroître la participation des citoyens. Après une année passée au Japon, elle s’est installée à Victoria, en Colombie-Britannique, pour poursuivre ses études supérieures. En 2005, elle débute des études de doctorat à l’Université de Toronto et devient boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Elle est cofondatrice de Community Micro-Lending, un organisme qui offre des prêts aux petites entreprises qui ne peuvent obtenir de crédit auprès des banques et autres prêteurs traditionnels.
En 2011, alors qu’elle était directrice générale de Community Micro-Lending, elle s’est présentée au conseil municipal de Victoria. Son dévouement envers les communautés locales l’a amenée à se porter candidate à la mairie en 2014. « Je pouvais faire plus comme mairesse qu’en tant que conseillère municipale pour aider Victoria à libérer son potentiel », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Focus Online. Accédant au poste de mairesse, Lisa Helps s’est concentrée sur la revitalisation et la restructuration de la ville et sur l’amélioration de l’accessibilité des citoyens à leurs conseillers municipaux en favorisant une culture d’ouverture. En 2018, elle sollicita un second mandat et fut réélue.
« J’en ai fini avec la gauche et la droite, ce n’est pas une façon utile d’organiser la politique ; ce n’est pas une façon utile d’organiser le monde » - Lisa Helps, parlant à Focus Online en 2014.
Elle mit en œuvre des approches novatrices, notamment en matière de changement climatique et de réconciliation, s’engageant à planter plus de 5 000 arbres d’ici 2020. En plus d’être mairesse, Lisa Helps siège également au Program Committee of Leadership Victoria, un organisme local qui gère un programme de leadership communautaire multisectoriel. Elle a également été présidente du conseil d’administration de Fernwood NRG, un organisme communautaire à Victoria, et présidente du Bread and Roses Collective.
« Je ne suis que l’intermédiaire, ou la représentante de cette vision plus large de la communauté […] »
Tammara Soma: Pour en finir avec le gaspillage
Dans le cadre du Mois de l’histoire des femmes, la Fondation Pierre Elliott Trudeau vous présente des portraits de femmes de sa communauté qui ont eu un impact considérable dans leur domaine.
Pour en finir avec le gaspillage
Le gaspillage et la sécurité alimentaire ont toujours été au centre de la vie de Tammara Soma. Ses projets inspirants ont permis de développer des solutions novatrices pour changer les systèmes agroalimentaires au Canada et en Indonésie.
Tammara Soma a grandi sur l’île de Java, en Indonésie. Pendant son enfance, il était inconcevable de gaspiller de la nourriture; ses parents le lui reprochaient fermement, se souvient-elle dans une entrevue accordée au Globe and Mail en 2018. « Le riz est en train de pleurer », lui disaient ses parents, en référence à une fable populaire locale. Ces mots sont restés gravés dans sa mémoire, et son intérêt pour le gaspillage alimentaire a été en partie renforcé lorsqu’elle est arrivée au Canada pour ses études universitaires. « En venant au Canada, je me disais que cela n’avait aucun sens de voir autant d’insécurité alimentaire dans un pays aussi prospère et disposant d’une telle abondance de nourriture », dit-elle au sujet des pratiques de gaspillage alimentaire au Canada.
Poursuivant ses études de doctorat en planification urbaine à l’Université de Toronto dès 2014, sa thèse se penche sur la question du gaspillage alimentaire urbain en Indonésie. La même année, elle devient boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Tammara Soma est devenue une experte en planification des systèmes agroalimentaires, basant son approche de manière à prioriser l’alimentation dans la planification urbaine, pour s’assurer que certaines questions telles que la sécurité alimentaire soient prises en compte dans la prise de décisions. Grâce à son travail, elle a reçu de nombreux prix, tels que la bourse Joseph Armand Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et la bourse David Chu pour les études sur l’Asie et le Pacifique.
« La nourriture est essentielle à la survie, et pourtant, dans un monde où il y a de la nourriture en abondance disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 [...], près de 1 milliard de personnes manquent encore de nourriture »
— a expliqué Tammara Soma, dans une interview du Globe and Mail en 2018.
Durant son séjour à l’Université de Toronto, elle a cofondé Food Systems Lab, un laboratoire qui explore des systèmes agroalimentaires plus équitables et moins gaspilleurs. En travaillant au Social Innovation Hub, elle a été en mesure de réunir des groupes d’horizons très différents. Son leadership a permis à des expérimentations et à des solutions novatrices de voir le jour.
« Dans le laboratoire qu’elle a créé, nous pouvons planifier et résoudre des problèmes au lieu de nous lancer des flèches les uns contre les autres », rapporte Glen Murray, ministre de l’Environnement de l’Ontario de 2014 à 2017.
Le doctorat de Soma s’est achevé en 2018. Combattant l’idée selon laquelle les habitants des pays en développement sont trop pauvres pour gaspiller la nourriture, elle a formulé plusieurs recommandations pour aider à résoudre ce problème durant son implication avec le Social Innovation Lab. « C’est enraciné en moi », dit-elle. « Cette idée de respecter la nourriture, de la valoriser, ce riz qui pleure, ça fait partie de mon identité. »
Pour en finir avec le gaspillage
Le gaspillage et la sécurité alimentaire ont toujours été au centre de la vie de Tammara Soma. Ses projets inspirants ont permis de développer des solutions novatrices pour changer les systèmes agroalimentaires au Canada et en Indonésie.
Tammara Soma a grandi sur l’île de Java, en Indonésie. Pendant son enfance, il était inconcevable de gaspiller de la nourriture; ses parents le lui reprochaient fermement, se souvient-elle dans une entrevue accordée au Globe and Mail en 2018. « Le riz est en train de pleurer », lui disaient ses parents, en référence à une fable populaire locale. Ces mots sont restés gravés dans sa mémoire, et son intérêt pour le gaspillage alimentaire a été en partie renforcé lorsqu’elle est arrivée au Canada pour ses études universitaires. « En venant au Canada, je me disais que cela n’avait aucun sens de voir autant d’insécurité alimentaire dans un pays aussi prospère et disposant d’une telle abondance de nourriture », dit-elle au sujet des pratiques de gaspillage alimentaire au Canada.
Poursuivant ses études de doctorat en planification urbaine à l’Université de Toronto dès 2014, sa thèse se penche sur la question du gaspillage alimentaire urbain en Indonésie. La même année, elle devient boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Tammara Soma est devenue une experte en planification des systèmes agroalimentaires, basant son approche de manière à prioriser l’alimentation dans la planification urbaine, pour s’assurer que certaines questions telles que la sécurité alimentaire soient prises en compte dans la prise de décisions. Grâce à son travail, elle a reçu de nombreux prix, tels que la bourse Joseph Armand Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et la bourse David Chu pour les études sur l’Asie et le Pacifique.
« La nourriture est essentielle à la survie, et pourtant, dans un monde où il y a de la nourriture en abondance disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 [...], près de 1 milliard de personnes manquent encore de nourriture »
— a expliqué Tammara Soma, dans une interview du Globe and Mail en 2018.
Durant son séjour à l’Université de Toronto, elle a cofondé Food Systems Lab, un laboratoire qui explore des systèmes agroalimentaires plus équitables et moins gaspilleurs. En travaillant au Social Innovation Hub, elle a été en mesure de réunir des groupes d’horizons très différents. Son leadership a permis à des expérimentations et à des solutions novatrices de voir le jour.
« Dans le laboratoire qu’elle a créé, nous pouvons planifier et résoudre des problèmes au lieu de nous lancer des flèches les uns contre les autres », rapporte Glen Murray, ministre de l’Environnement de l’Ontario de 2014 à 2017.
Le doctorat de Soma s’est achevé en 2018. Combattant l’idée selon laquelle les habitants des pays en développement sont trop pauvres pour gaspiller la nourriture, elle a formulé plusieurs recommandations pour aider à résoudre ce problème durant son implication avec le Social Innovation Lab. « C’est enraciné en moi », dit-elle. « Cette idée de respecter la nourriture, de la valoriser, ce riz qui pleure, ça fait partie de mon identité. »
Abigail Curlew: Journée internationale de la tolérance
Cet article a été rédigé par Abigail Curlew, boursière 2019 de la Fondation Pierre Elliott Trudeau (version originale en anglais).
Des manœuvres politiques menacent de saper les droits fondamentaux des personnes transgenres
Chaque fois que je mentionne les multiples formes d'oppression, de stigmatisation et de marginalisation auxquelles sont confrontées de nombreuses personnes bi-spirituelles, non binaires et transgenres en Amérique du Nord et en Europe, je fais face à du scepticisme. On me répond que nous sommes en 2019 et que cela ne doit pas être si terrible pour les personnes transgenres. C’est ce déni qui rend nos luttes invisibles, même si elles font la une des journaux dans le monde entier.
Nous célébrons aujourd'hui la Journée internationale de la tolérance et je vous mets au défi de réfléchir aux dangereuses tendances politiques qui ont encerclé la vie quotidienne des personnes transgenres à travers les États-Unis et le Canada. Bien que ces tendances puissent être choquantes et effrayantes, il est important que nous reconnaissions et affrontions les faits.
En octobre dernier, le New York Times avait annoncé que l'administration Trump envisageait de réduire la définition du genre à « un état biologique immuable déterminé par les organes génitaux à la naissance ». Le HHS Civil Rights Office, sous l'influence de Roger Severino, nommé par Trump, cherchait à supprimer les personnes transgenres de la législation fédérale pour nous exclure activement de la protection des droits civils. Ce nouveau changement dans la politique fédérale s’est produit en parallèle de la tristement célèbre interdiction des transgenres dans l’armée américaine, qui pourrait toucher la vie de 2150 à 15 000 membres transgenres actuellement en service.
Plus récemment, le ministère de la Justice de l’administration Trump a ordonné aux juges de la Cour suprême de créer une nouvelle jurisprudence qui autoriserait la discrimination active et la ségrégation des personnes transgenres en matière d’emploi. Faisant suite à leurs efforts antérieurs, visant à placer les personnes transgenres en dehors de toute existence légale, le Ministère de la Justice a affirmé que les droits civils ne protégeaient que de la discrimination fondée sur le « sexe biologique».
De nombreux efforts sont mis en œuvre pour nous empêcher d'être légalement reconnus comme personnes aux yeux de la loi, et renvoyant ainsi nombre d'entre nous au placard ou dans la clandestinité.
Le Canada n’est pas à l’abri de ces nouvelles tendances politiques anti-transgenres. En particulier, les progressistes-conservateurs en Ontario ont adopté une motion lors de la convention de leur parti qui obligerait le parti à interdire les mentions de « l'identité de genre » dans l'éducation publique, selon la logique que l'identité transgenre représenterait une "idéologie libérale" et une expérimentation sociale" inappropriées pour les enfants. En outre, des recherches récentes montrent que les personnes transgenres canadien.ne.s sont confrontées à un harcèlement quotidien tel que nombre d'entre nous ont peur de quitter leurs domiciles.
La reconnaissance est le premier pas vers la construction d’une société plus tolérante. Nous devons reconnaître les rouages politiques qui travaillent actuellement à saper les droits fondamentaux des personnes transgenres. Nous sommes nombreux à craindre que notre société se retourne contre nous, mais le grand public cisgenre ne s’est pas aligné sur notre combat.
En tant que boursier.e.s et leaders engagé.e.s, nous avons accès à d'innombrables outils pédagogiques et philosophies pour enseigner l'empathie et la tolérance. Il est important que nous utilisions ces outils pour défier le malaise croissant autour de l'existence des personnes transgenres. Après la reconnaissance, vient la difficile tâche de susciter l'empathie dans le but affirmé de supprimer la haine, les préjugés et la discrimination.
La Journée internationale pour la tolérance nous offre l’occasion d’engager des discussions sur la manière de protéger les personnes transgenres dans une société de plus en plus hostile à notre égard. C'est une occasion de stimuler le sens politique de ceux qui vous entourent, pour qu’ils affrontent les politiciens et leur fasse reconnaître que leurs pratiques discriminatoires n’auront pas leur place dans ce pays.
Des manœuvres politiques menacent de saper les droits fondamentaux des personnes transgenres
Chaque fois que je mentionne les multiples formes d'oppression, de stigmatisation et de marginalisation auxquelles sont confrontées de nombreuses personnes bi-spirituelles, non binaires et transgenres en Amérique du Nord et en Europe, je fais face à du scepticisme. On me répond que nous sommes en 2019 et que cela ne doit pas être si terrible pour les personnes transgenres. C’est ce déni qui rend nos luttes invisibles, même si elles font la une des journaux dans le monde entier.
Nous célébrons aujourd'hui la Journée internationale de la tolérance et je vous mets au défi de réfléchir aux dangereuses tendances politiques qui ont encerclé la vie quotidienne des personnes transgenres à travers les États-Unis et le Canada. Bien que ces tendances puissent être choquantes et effrayantes, il est important que nous reconnaissions et affrontions les faits.
En octobre dernier, le New York Times avait annoncé que l'administration Trump envisageait de réduire la définition du genre à « un état biologique immuable déterminé par les organes génitaux à la naissance ». Le HHS Civil Rights Office, sous l'influence de Roger Severino, nommé par Trump, cherchait à supprimer les personnes transgenres de la législation fédérale pour nous exclure activement de la protection des droits civils. Ce nouveau changement dans la politique fédérale s’est produit en parallèle de la tristement célèbre interdiction des transgenres dans l’armée américaine, qui pourrait toucher la vie de 2150 à 15 000 membres transgenres actuellement en service.
Plus récemment, le ministère de la Justice de l’administration Trump a ordonné aux juges de la Cour suprême de créer une nouvelle jurisprudence qui autoriserait la discrimination active et la ségrégation des personnes transgenres en matière d’emploi. Faisant suite à leurs efforts antérieurs, visant à placer les personnes transgenres en dehors de toute existence légale, le Ministère de la Justice a affirmé que les droits civils ne protégeaient que de la discrimination fondée sur le « sexe biologique».
De nombreux efforts sont mis en œuvre pour nous empêcher d'être légalement reconnus comme personnes aux yeux de la loi, et renvoyant ainsi nombre d'entre nous au placard ou dans la clandestinité.
Le Canada n’est pas à l’abri de ces nouvelles tendances politiques anti-transgenres. En particulier, les progressistes-conservateurs en Ontario ont adopté une motion lors de la convention de leur parti qui obligerait le parti à interdire les mentions de « l'identité de genre » dans l'éducation publique, selon la logique que l'identité transgenre représenterait une "idéologie libérale" et une expérimentation sociale" inappropriées pour les enfants. En outre, des recherches récentes montrent que les personnes transgenres canadien.ne.s sont confrontées à un harcèlement quotidien tel que nombre d'entre nous ont peur de quitter leurs domiciles.
La reconnaissance est le premier pas vers la construction d’une société plus tolérante. Nous devons reconnaître les rouages politiques qui travaillent actuellement à saper les droits fondamentaux des personnes transgenres. Nous sommes nombreux à craindre que notre société se retourne contre nous, mais le grand public cisgenre ne s’est pas aligné sur notre combat.
En tant que boursier.e.s et leaders engagé.e.s, nous avons accès à d'innombrables outils pédagogiques et philosophies pour enseigner l'empathie et la tolérance. Il est important que nous utilisions ces outils pour défier le malaise croissant autour de l'existence des personnes transgenres. Après la reconnaissance, vient la difficile tâche de susciter l'empathie dans le but affirmé de supprimer la haine, les préjugés et la discrimination.
La Journée internationale pour la tolérance nous offre l’occasion d’engager des discussions sur la manière de protéger les personnes transgenres dans une société de plus en plus hostile à notre égard. C'est une occasion de stimuler le sens politique de ceux qui vous entourent, pour qu’ils affrontent les politiciens et leur fasse reconnaître que leurs pratiques discriminatoires n’auront pas leur place dans ce pays.