Affichage des résultats 51 - 60 de 991
Languages

Irvin Studin : Langue, droit et sérieux national

Parlez-vous les deux langues officielles du Canada ? Et qu’en sera-t-il de vos enfants ? Dans un article (anglais seulement) publié le 5 avril 2018 sur le « Blogue du président » de l’Institute for 21st Century Questions, Irvin Studin, boursier 2008 de la Fondation, a plaidé en faveur des programmes d'immersion française au Canada. Comme il l'avait d'abord fait valoir dans un article (anglais seulement) publié par The Toronto Star le 20 février 2018, les « niveaux pitoyablement bas de bilinguisme français-anglais » au Canada n'ont nulle autre cause qu'un « manque de sérieux national. » Studin a souligné les implications sociétales et stratégiques d’un bilinguisme décroissant. La taille du groupe duquel sont issus premiers ministres, hauts fonctionnaires fédéraux, diplomates, premiers ministres provinciaux et dirigeants des organismes nationaux du Canada se réduirait, entraînant une forme d'élitisme linguistique. Plus généralement, la diminution des niveaux de multilinguisme impliquerait moins d'engagement dans le « jeu stratégique en quatre points » du siècle impliquant l'Amérique, la Chine, la Russie et l'Europe. Studin a conclu qu'encourager l'immersion en français ainsi que les troisième et quatrième langues – autochtones et étrangères – est la clé de l'administration domestique du Canada et de sa stratégie externe.

Irvin Studin est un boursier 2008 de la Fondation, le président de l'Institute for 21st Century Questions et le rédacteur en chef et éditeur du magazine Global Brief. Il est également professeur visiteur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), où il est affilié à la Chaire Raoul-Dandurand. Lisez son article de blogue ici et son article ici.
Vena Joseph and Winter Fedyk

Mentorat

Les boursiers et boursières, les fellows ainsi que les mentores et mentors de la Fondation Pierre Elliott Trudeau travaillent ensemble pour guider et inspirer la prochaine génération de leaders au Canada.
Welcome

Audrey Macklin : Qu’y a-t-il d’exceptionnel dans le parrainage privé de réfugiés au Canada ?

La spécificité du programme canadien de parrainage privé de réfugiés a suscité un intérêt global au cours de ces dernières années. Alors qu’elle donnait une conférence à l’Université des Nouvelles-Galles du Sud, la lauréate 2017 de la Fondation Audrey Macklin a présenté les enseignements que d’autres pays pourraient tirer du modèle canadien et « [réfuté] le romantisme » qui y est trop souvent associé. Notant que les nombres mondiaux de réinstallation de réfugiés par rapport au volume des flux migratoires restent très superficiels, Macklin a concentré son travail sur l'impact du programme sur les parrains eux-mêmes. Les remarques de Macklin – diffusées par le programme (anglais seulement) Big Ideas d'ABC (l'équivalent australien de CBC Ideas) – ont expliqué comment le parrainage des réfugiés redéfinit les frontières de la citoyenneté et transforme le « récit national » canadien. À la Fondation Pierre Elliott Trudeau, le projet de la lauréate Macklin cherche à créer de nouvelles connaissances sur le parrainage privé des réfugiés en Occident.

Audrey Macklin est une lauréate 2017 de la Fondation, est directrice du Centre de criminologie et d’études sociolégales, titulaire de la Chaire de recherche sur le droit international des droits de la personne et enseigne à l'École de politique publique et de gouvernance à l’Université de Toronto. Écoutez le programme ici.
Houses

Marie-Ève Desroches : Villes, logements sociaux et inégalités de santé

Les dynamiques de pouvoir et de vulnérabilité relatives au logement dans les milieux urbains ne sont que renforcées par les dynamiques de pouvoir liées au genre. Dans une entrevue sur le plateau de l’émission « Les années lumières » de Radio-Canada le 8 avril 2018, Marie-Ève Desroches, boursière 2016 de la Fondation, a expliqué comment les villes peuvent simultanément adresser les inégalités de logement et de santé, en particulier dans le cas des femmes vulnérables. La boursière Desroches a noté combien les politiques publiques favorables à la santé encouragent des projets visant à la construction de logements avec soutien communautaire. À travers son étude comparative des villes de Montréal, Toronto et Vancouver, la boursière en a conclu que l’environnement créé par ces projets urbains de logements permet de réduire la situation de vulnérabilité de ces femmes et ainsi d’adresser les inégalités de santé encore trop prévalentes dans les milieux urbains au Canada.

Marie-Ève Desroches est une boursière 2016 de la Fondation et une doctorante en études urbaines à l'Institut national de la recherche scientifique. Écoutez son entrevue.
Agriculture Labor

Anelyse Weiler : Le Canada fait défaut à ses ouvriers agricoles immigrants saisonniers

En toute probabilité, les framboises, prunes et pêches que vous achèterez cet été au supermarché auront été cueillies par un ouvrier immigrant du Programme des travailleurs agricoles saisonniers en vigueur au Canada. Anelyse Weiler, boursière 2015 de la Fondation, a été citée dans un article (anglais seulement) publié le 3 avril 2018 par Concrete Garden et mettant en lumière le racisme structurel et l'inégalité du programme. Elle a dénoncé les rôles joués par les puissants lobbies agricoles et le gouvernement fédéral dans le maintien du statu quo et de « la suprématie blanche et le racisme et classisme institutionnalisés » perpétués par le programme. Plutôt que de boycotter les produits agricoles conventionnels ou de cultiver des potagers individuels, une solution consisterait à accorder un statut permanent d'immigration aux travailleurs à leur arrivée, a expliqué la boursière Weiler, car « il incomberait ainsi au gouvernement d'examiner la façon dont les bas salaires opèrent dans le système agricole capitaliste » (traduction par nos soins).

Anelyse Weiler est une boursière 2015 de la Fondation et une candidate au doctorat en sociologie à l’Université de Toronto. Lisez l’article complet ici.
Healing addiction with art

Stephanie Lake : Promouvoir un dialogue sur la crise des opioïdes axé sur les jeunes à travers l'art

En tant que présidente des Étudiants canadiens pour les politiques éclairées sur les substances psychoactives à l’Université de la Colombie-Britannique, Stephanie Lake, boursière 2017 de la Fondation, a organisé une exposition et un dialogue communautaire étudiant sur la crise des opioïdes sur le campus. Dans un article (anglais seulement) publié le 29 mars 2018 par The Ubyssey, la boursière Lake a déclaré que l'impact de la crise des opioïdes sur les étudiants reste rarement discuté, en dépit du fait que la consommation de substances psychoactives fait partie de la culture étudiante occidentale. Créer un espace pour un dialogue honnête et vulnérable représente un premier pas vers une meilleure compréhension de la façon dont la jeunesse vit cette crise – et vers un changement politique sensé.

Stephanie Lake est une boursière 2017 de la Fondation, candidate au doctorat à la School of Population and Public Health de l'Université de la Colombie‑Britannique et chercheuse au BC Centre on Substance Use (Centre de lutte contre les toxicomanies en C.-B.) du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS (Centre d'excellence sur le VIH/sida de la C.-B.). Lisez l’article ici.
Empty Bed

Samuel Blouin : Pratiques et politiques publiques autour de l’aide médicale à mourir en Europe et en Amérique du Nord

La Suisse est mondialement réputée pour ses banques, montres et chocolats – et son assistance au suicide. Pionnière en la matière, elle a été suivie par les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Canada, et certains États américains et australiens qui façonnent ainsi des approches nouvelles de l’aide médicale à mourir. Dans une entrevue publiée le 10 avril 2018 par 24 Heures Suisse, Samuel Blouin, boursier 2016 de la Fondation, a examiné l’aide à mourir en Suisse ainsi que son application potentielle aux mineurs et dans les cas où des souffrances psychiques sont en jeu. D’après lui, le débat international sur la question de l’aide médicale à mourir reflète combien il peut être difficile pour les pratiques sociales et politiques publiques de concilier différentes perceptions de la fin de vie. En entrevue le 13 avril 2018 sur l'émission « La Matinale » de la radio suisse RTS, le boursier Blouin a aussi exploré les différences entre l'assistance au suicide et l'aide médicale à mourir en Suisse et au Québec, respectivement, et les politiques publiques plus ou moins médicalisantes que ces termes reflètent.

Blouin a coorganisé le symposium de l’HESAV, « Assistances à mourir : comparaison internationale et problématisation sous l’angle des sciences humaines et sociales, » du 9 au 13 avril 2018. Jocelyn Downie, lauréate 2015 de la Fondation et participante au symposium, travaillera à une publication commune sur l’assistance à mourir en Europe et en Amérique du Nord avec le boursier Blouin et les coorganisateurs de la conférence.

Samuel Blouin est un boursier 2016 de la Fondation et un candidat au doctorat en sociologie et sciences des religions aux Universités de Montréal et de Lausanne. Lisez son entrevue dans 24 Heures Suisse ici et écoutez son entrevue sur RTS ici.

Jocelyn Downie est une lauréate 2015 de la Fondation et une professeure au sein des facultés de droit et de médecine de l’Université Dalhousie.
2019: Power & technology

La mairesse Lisa Helps : Le visage du renouveau à Victoria

Pour entrer en fonction, le ou la mairesse de Victoria, en Colombie-Britannique, doit prêter un serment d'allégeance à la reine. Lorsque Lisa Help, boursière 2006 de la Fondation, a refusé de prêter serment en 2014, affirmant que le texte omettait de mentionner les Premières Nations Songhees et Esquimalt, un vent de changement a soufflé sur la ville la plus royaliste du Canada. Dans un article (anglais seulement) du Globe and Mail publié le 13 avril 2018, les réussites de la mairesse Helps sont soupesées contre ses défis alors qu'elle se prépare à briguer un second mandat de quatre ans. Des pistes cyclables aux projets de logements abordables, ses décisions ont visé un impact à long terme plutôt qu'à court terme, ce qui a inévitablement irrité des parties de l'électorat de la capitale provinciale. Qu'elle soit ou non réélue en tant que mairesse de Victoria, écrit l’auteur de l’article, sa direction éclairée et progressive ainsi que ses solides initiatives de développement communautaire laisseront une empreinte durable sur la ville.

Lisa Helps est une boursière 2006 de la Fondation et est la mairesse de la ville de Victoria. Lisez l’article ici.