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Ayesha Chaudhry, Malinda S Smith

Ayesha S. Chaudhry et Malinda S. Smith : La charge additionnelle que les professeur.e.s de couleur doivent porter

Dans les universités canadiennes, les étudiant.e.s noir.e.s, autochtones et non-blanc.he.s se tournent de plus en plus vers les professeur.e.s de couleur pour du soutien. Le travail émotionnel disproportionné – et non rémunéré – de ces professeur.e.s pèse souvent sur leurs perspectives de promotion et de titularisation. Dans un article (anglais seulement) publié le 3 juin 2018 dans The Globe and Mail, Ayesha S. Chaudhry, lauréate 2018 de la Fondation, a affirmé que reconnaître le racisme comme un fait serait la première étape à franchir pour améliorer la culture universitaire et les expériences des professeur.e.s non-blanc.he.s en poste. Malinda S. Smith, lauréate 2018 de la Fondation, a rejoint les propos de Chaudhry, ajoutant que le travail émotionnel des professeur.e.s non-blanc.he.s « a tendance à être fortement genré. » « Les compétences nécessaires pour effectuer ce genre de travail sont sous-évaluées, » a-t-elle souligné, « parce qu'elles sont invisibles et ignorées. » Les lauréates Chaudhry et Smith ont conclu que les universités doivent reconnaître la charge supplémentaire qui affecte les trajectoires professionnelles des professeur.e.s non-blanc.he.s – et des femmes non-blanches plus particulièrement.
Lisez l’article complet ici.
Responsible Citizenship

La conférence Voir Grand de Marie Wilson est disponible en ligne

Le 28 mai 2018 à Regina, Marie Wilson, mentore 2016 de la Fondation, s’est appuyée sur son expérience en tant que commissaire de la Commission de vérité et réconciliation du Canada pour parler de diversité et de réconciliation . Commanditée par la Fondation Pierre Elliott Trudeau, la conférence Voir Grand de la mentore Wilson au Congrès 2018 des sciences humaines est maintenant disponible en ligne. Regardez la vidéo ici.
Billy Ray Belcourt Cover

Billy-Ray Belcourt: La terrible beauté de la réserve

« Tous les oncles pensent qu'ils sont les plus beaux NDN du monde, et personne ne les contredit » (traduction par nos soins). Avec « La terrible beauté de la réserve » (anglais seulement), un poème publié le 7 juin 2018 dans The Walrus, Billy-Ray Belcourt, boursier 2018 de la Fondation, évoque la réserve-isation, l'intimité et la violence des corps et des vies autochtones au Canada. Le premier recueil de poèmes de Billy-Ray, This Wound is a World, a été publié en septembre 2017 et a remporté le prestigieux prix de poésie Griffin. Lire « La Terrible Beauté de la Réserve » ici.
2019: Power & technology

Robert Leckey: Quinze ans après l’égalité du mariage

Le 10 juin 2003, la Cour d’appel de l’Ontario a marqué l'histoire en autorisant les premiers mariages homosexuels au Canada. Dans un article d’opinion (anglais seulement) publié le 12 juin 2018 dans The Globe and Mail, Robert Leckey, boursier 2003 de la Fondation et doyen de la Faculté de droit à l’Université McGill, a célébré les succès des quinze dernières années, tout en évaluant les défis qui restent à relever. « L’égalité du mariage n'a pas résolu toutes les questions juridiques pour nos communautés LGBTQ » (traduction par nos soins), a souligné le doyen Leckey, évoquant la vulnérabilité juridique des familles LGBTQ, la violence et la discrimination sans répit à l'encontre des personnes transgenres et la criminalisation de l'exposition au VIH. Puisque les gains des quinze dernières années ne sont « ni universels ni à l’abri de leur annulation, » l’ancien boursier Leckey a recommandé aux Canadien.ne.s de « rester vigilant.e.s et solidaires des personnes dont les droits et la sécurité sont moins assurés. »
Lisez l’article ici.
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Aimée Morrison and Pascale Fournier

Le mot de la future présidente

Pascale Fournier presents her vision for the next five years at the Foundation.

Montréal, 28 May 2018
Dear amazing members and ambassadors of the Pierre Elliott Trudeau Foundation around the world:
I have been profoundly touched and overwhelmed by the many words of encouragement and congratulations that I have received since 18 April, when my appointment as president and chief executive officer of the Pierre Elliott Trudeau Foundation was announced. Thank you for your expressions of confidence, which reflect your deep affection for a Foundation that helps make the world a better place. I am honoured to have been chosen to share my enthusiasm for leadership and excellence in the social sciences and humanities in Canada, and more honoured still to do so as part of such a dedicated community.
The mission that I will undertake is dear to my heart, not only because I enjoyed the Foundation’s generous support during my doctoral studies, but also because I am convinced that the Pierre Elliott Trudeau Foundation plays a key role in promoting public intellectual leaders who can think and speak across disciplines while remaining rooted in everyday dilemmas for real citizens. For that reason, I intend to devote my presidency to cultivating an inclusive conception of excellence, enriched by our commitment to diversity, and developing a leadership curriculum that will deeply engage our extraordinary network of scholars, fellows and mentors. As a proud alumna of the Foundation’s inaugural cohort (Harvard Law School; 2003 scholar), I can beautifully relate to your transformative experiences and inspirational stories. I am here for you and because of you.
As I prepare to assume my duties as the Foundation’s president and CEO, I commit to undertaking extensive public consultations throughout Canada to listen to our community and communities, re-examine our current practices, and think collectively about our vision for the future. After 15 fabulous years of existence, it is important for the Foundation to take the pulse of the institutional and civil-society stakeholders who are active within and around our organization—to lend them an ear and engage them in dialogue, seeking a diversity of perspectives, examining our blind spots, and demonstrating openness and authenticity. Starting in the fall of 2018, we will launch a series of meetings across Canada, including in Montréal, Quebec City, Ottawa, Toronto, Calgary, Edmonton, Yellowknife, Vancouver, Victoria, Whitehorse, Regina, Winnipeg, Halifax, Moncton, Charlottetown, and St. John’s. At each gathering, we will reach out to current and former scholars, fellows, and mentors, institutional members, donors, employees, academic and community organizations, environmental interest groups, human rights organizations, research institutes, and general educational institutions. I enthusiastically invite you to participate in these consultations, which will focus on two interdependent sets of questions:
In its traditional understanding of excellence, has Canadian society intentionally or inadvertently excluded certain forms of knowledge while preferring others? How have power inequalities between various groups (Indigenous versus non-Indigenous people, men versus women, anglophones versus francophones, heterosexuals versus LGBTQ2 people, white citizens versus racialized citizens, etc.) played out in the production and application of knowledge? What is inclusive excellence and how can we reform our institutions to help us live together more harmoniously?
What is a public intellectual leader and what are the essential characteristics of change agents working in the world of ideas? What approaches should our scholars display and what projects should they undertake to fulfil their mandates as public intellectuals? By what means should public intellectual leaders genuinely cultivate and encourage inclusive excellence, and what is the role of the Foundation in this context?
Following these consultations, the Foundation will develop a strategic plan that reflects its priorities and objectives and identifies the steps to achieve them. In closing, allow me to say how much I look forward to officially starting my mandate on July 9 as part of a dynamic and devoted team that has always set the bar high. I am extremely honoured by the confidence that the Board has placed in me. I also wish to thank Morris Rosenberg for the dedication he brought to the Foundation over the last four years and for making my transition smooth and highly rewarding. I am humbled by the idea of working with you, dear ambassadors, on a process that will allow us to pursue the mission of excellence that the Pierre Elliott Trudeau Foundation stands for so brilliantly, and I thank you again for your devotion to the Foundation’s work.

Pascale Fournier, Ad.E.
Responsible Citizenship

Julia Christensen, Christopher Cox et Lisa Szabo-Jones publient un livre sur le récit, le partage des connaissances et les liens

Comment un récit affecte-il la façon dont nous comprenons, partageons et créons des connaissances ? À travers leur nouveau livre, « De la tête au cœur : le pouvoir du récit dans la construction du lien et le partage de la connaissance » (traduction par nos soins) (Wilfrid Laurier University Press, juin 2018), Julia Christensen, boursière 2008 de la Fondation, Christopher Cox, boursier 2009 de la Fondation, et Lisa Szabo-Jones, boursière 2009 de la Fondation, tissent un dialogue interdisciplinaire et interculturel sur l’importance du récit et de la narration – en particulier dans le cadre de connaissances autochtones. À travers des travaux théoriques, empiriques et littéraires, les trois anciens boursier.ère.s démontrent comment la narration est un outil de production et de partage de connaissances pour construire de nouveaux liens entre les gens et leurs histoires, leurs environnements et leurs géographies culturelles.
La publication de ce livre est le résultat d’un atelier financé par la Fondation Pierre Elliott Trudeau et organisé en 2012 à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Commandez le livre ici.
This book is the result of a Pierre Elliott Trudeau Foundation-funded workshop held in 2012 in Yellowknife, Northwest Territories. Order the book here.
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Envisager l'avenir de la Fondation

L’année 2018 marquera une transition pour la Fondation Pierre Elliott Trudeau. En effet, une nouvelle présidente reprendra les rennes de la Fondation, de nouveaux employés se joindront à l’équipe tandis que l’organisme procédera à son évaluation quinquennale. J’ai demandé à quelques membres avisés de la Fondation ce qu’ils entrevoyaient comme priorités pour cette étape dans l’existence de la Fondation.
Clarifier nos valeurs. Pour Sarah Kamal, boursière 2007 et agente de programme, bourses doctorales (octobre 2017 à avril 2018), le moment est idéal pour la réflexion. Forte de sa position privilégiée en tant qu’ancienne boursière et ancienne employée, Sarah évoque la tenue de regroupements afin de redéfinir les valeurs fondamentales de la Fondation.
« Je pense à une réflexion animée par des professionnels où on inviterait tous ceux qui souhaitent y participer, dit-elle. Une quinzaine d’années après la première cohorte de boursiers, il serait intéressant de clarifier encore une fois nos réalisations et les raisons qui nous animent. Où souhaitons-nous aller? Que veut-on réaliser? Qu’elle est l’utilité d’un projet d’avenir – un exercice qui consiste à imaginer quelle serait la position de la Fondation si le mouvement Idle No More resurgissait, ou encore, si le pays élisait un chef hautement diviseur et imprévisible? C’est le moment de nous redéfinir. »
Reconnecter avec notre communauté. Les propos d’Aaron Mills, boursier 2015, font écho aux recommandations de Sarah quant à l’exercice de visualisation. « Je sens un détachement de plus en plus important entre, d’une part, les nouvelles cohortes de boursiers et de lauréats et, d’autre part, l’idée que se fait la Fondation en tant qu’institution. Ce détachement concerne la façon dont la Fondation souhaite emmener le travail de brillants chercheurs hors des milieux universitaires et sur la scène publique. Je constate que de plus en plus de membres de notre communauté pensent qu’il faut remettre en question les pouvoirs sur plusieurs plans : pas seulement dans les institutions étatiques libérales ou dans les mécanismes internationaux de gouvernance, mais aussi dans les instances moins officielles. En d’autres mots, ils pensent que les changements peuvent survenir de plusieurs façons, pas uniquement par des processus institutionnels immuables. »
Qu’est-ce que cela a à voir avec un exercice de visualisation d’avenir? « Selon moi, si la Fondation s’engage dans cette avenue – pour s’ouvrir à l’exploration des divers fonctionnements du pouvoir, lors de nos événements par exemple –, la communauté se montrera très intéressée, explique Aaron. Ce genre d’auto-questionnement de pointe serait vu comme une véritable force. Et ça aiderait la Fondation à se redéfinir alors qu’elle en est, je pense, à un point décisif. »
Être le leader et non un suiveur. Ce qui vient spontanément en tête de la mentore 2016 Marie Wilson concerne la position de la Fondation face aux enjeux autochtones. « En 2014, la Fondation a franchi un pas important dans le sens de la réconciliation, note-t-elle. Il est maintenant primordial de ne pas traîner de la patte. La réconciliation doit être une priorité, pas seulement pour des organismes comme la Fondation, mais aussi pour ses partenaires : les universités et d’autres organisations. »
« Une des façons d’y parvenir est de s’assurer que chacune des cohortes de la Fondation soit diversifiée. J’ai été agréablement surprise de voir à quel point les boursiers valorisent leur cohorte : ils chérissent ce qu’ils ont appris en côtoyant d’autres disciplines ou cultures au sein de leur groupe formé d’une quinzaine de pairs. Or, nous savons que les réseaux sont essentiels pour influer sur les politiques publiques. Il est donc important que chaque cohorte de la Fondation soit aussi diversifiée et aussi représentative du Canada que possible. »
Marie recommande aussi plus de leadership dans l’acquisition de nouvelles compétences. « J’ai été surprise par le nombre de boursiers qui se sentent nerveux devant les médias, remarque-t-elle. La Fondation propose cette formation de façon optionnelle, mais il s’agit en fait d’une compétence essentielle. Nous devrions en faire un élément central des activités de la Fondation dans le parcours des boursiers. »
Prioriser l’excellence de l’inclusion. J’ai rencontré Mélanie Millette, ancienne boursière et présidente de la société des anciens de la Fondation, ainsi qu’Adelle Blackett, lauréate 2016. Toutes deux font écho aux propos de Marie Wilson sur l’importance de la diversité. « Contribuer aux politiques publiques, aider à définir la place du Canada dans le monde : les membres de la Fondation peuvent mener à bien ces aspects de la mission de la Fondation si la communauté devient un microcosme qui reflète la diversité du Canada, dit Adelle. Nous devrions remettre constamment en question nos critères de sélection afin de favoriser une excellence inclusive. Est-ce que nous choisissons trop en fonction des réalisations et pas assez en fonction d’une stratégie qui favoriserait l’excellence de l’inclusion? Est-ce qu’on privilégie toujours les mêmes profils? Est-ce qu’on se laisse assez de latitude pour l’étonnement? » Mélanie, qui siège au conseil d’administration de la Fondation, prône une plus grande diversité au niveau même de la gouvernance. « La parité parmi les administrateurs est une priorité pour le conseil, ajoute-t-elle. Mais j’aimerais aussi y voir d’autres types de diversité : politique, linguistique, communautés autochtones, minorités visibles – rapprochons-nous encore plus du Canada d’aujourd’hui. »
Que signifie une plus grande diversité pour la visibilité de la Fondation? Mélanie pense que ça ferait mieux connaître la Fondation auprès de diverses communautés. Mais la visibilité publique est une moindre préoccupation pour elle. « Le fait que les boursiers et les lauréats s’identifient ou non dans les médias comme membres de la Fondation me préoccupe moins que les changements sociaux que nous pouvons insuffler. Nous devons donner aux membres de la Fondation la possibilité d’améliorer les conditions sociales – pas seulement en influençant les politiques publiques, mais aussi grâce à l’éducation et au travail communautaire. C’est une des raisons pour lesquelles je suis contente de voir la Fondation interagir plus étroitement avec les communautés locales lors de l’institut d’été. Nous constituons lentement un legs qui donnera fruit dans les mois et les années à venir. »
Se faire champion d’une réflexion approfondie. En tant que lauréate, Adelle voit sous un autre angle le legs de la Fondation. « Il est facile de sous-estimer l’impact du prix de recherche, dit-elle. Mais en remettant un prix, la Fondation soutien un microcosme entier : le domaine de recherche du lauréat, les étudiants qui y travaillent, les organisations et réseaux dans lesquels évolue de lauréat. Ce type de validation peut transformer tout un domaine. L’influence s’étend aussi aux collègues et à l’administration universitaire. »
Après une courte réflexion, Adelle revient à la suggestion de Sarah. « C’est un moment crucial de l’histoire pour ceux qui croient aux institutions démocratiques. Il est peut-être temps pour la Fondation de s’arrêter pour se questionner sur les modes d’inclusion et de participation. Quels sont les moyens, pour un organisme sans affiliation politique comme le nôtre, de favoriser la réflexion approfondie et l’engagement sur des questions liées à la démocratie participative, à l’égalité et à la justice sociale? » Mélanie abonde dans le même sens. « Il est plus important que jamais pour la Fondation de trouver des moyens d’asseoir la démocratie sur des bases plus stables et solides. Que faudra-t-il pour raviver la confiance des citoyens envers le potentiel de la démocratie? Peut-être qu’il faudrait regarder un peu moins les lois et se pencher davantage sur les questions d’émotions et d’influences. Peut-être qu’il faut nommer plus de philosophes et de sociologues à la Fondation. Ce genre de questions peut avoir un grand effet transformatif. »
Que fait-on maintenant? Transformation, réflexion approfondie, excellence inclusive : deux jours avant la mise sous presse de cet article, j’ai demandé à la prochaine présidente et chef de la direction de la Fondation de s’exprimer sur ces questions. La nomination de Pascale Fournier avait été annoncée la semaine précédente.
« Ces suggestions novatrices sont très intéressantes, affirme Pascale. Je vois la Fondation dans une position de leadership intellectuel et j’insiste sur le rôle spécial qu’elle joue dans le développement des leaders intellectuels de demain. Comme le dit Sarah, la Fondation a célébré son quinzième anniversaire : le moment est idéal pour voir où nous en sommes et où nous voulons aller. Qu’est-ce qui rend la Fondation unique? Quelles améliorations peut-on y apporter? Qu’est-ce que c’est qu’un vrai leader? »
« Dès que j’entrerai en fonction le 30 juillet, ma première tâche sera de communiquer avec nos divers partenaires – boursiers, lauréats et mentors actuels et anciens; universités; membres, employés et administrateurs; donateurs et autres – pour développer un plan stratégique quinquennal, ajoute Pascale. J’envisage une consultation intensive avec des particuliers et des groupes de réflexion d’un bout à l’autre du pays pour discuter de la vision de la Fondation, déterminer les besoins, cerner les objectifs et préciser les attentes. »
Voici où convergent les points de vue de Pascale, Marie, Adelle et Mélanie sur la diversité. « Il est facile de s’entourer de personnes qui vous ressemblent. Mais c’est en sortant de sa zone de confort qu’on grandit le mieux, quand il n’y a plus d’autre choix que d’élargir ses frontières. Il est en effet très enrichissant de s’imprégner des structures des gens qui diffèrent de nous, par exemple. Si nous souhaitons développer un solide leadership, il faudra aborder la question des relations de pouvoir. Et cela veut dire s’ouvrir à de nouvelles façons d’apprendre et d’évaluer l’excellence. C’est une question de diversité à un niveau encore plus approfondi et audacieux. »
« Le Canada se trouve à un moment charnière de son histoire, remarque Pascale. La Commission de vérité et réconciliation nous enjoint à repenser les structures, les liens avec le territoire et les relations avec les autres – voire nos propres constats en matière de connaissances et de vérité. Comme le dit Aaron, nous devons nous ouvrir à de nouvelles façons d’explorer les rouages du pouvoir. Plus concrètement, on pourrait se demander quel est le poids relatif des listes de publications dans les candidatures aux bourses; car on observe chez les boursiers une grande variation en matière d’engagement communautaire. De même, on pourrait voir comment définir l’engagement universitaire chez les lauréats potentiels. Ces choses se clarifieront si nous nous posons les questions de fonds. Pour l’instant, l’important est d’employer une approche ascendante, d’écouter attentivement et d’établir des objectifs clairs qui reflètent notre identité.
Pascale a bien raison : dans toute existence – que ce soit celle d’une personne ou d’une organisation –, vient un moment où s’arrêter et se poser les questions fondamentales est l’action la plus sage. Ces membres de la Fondation estiment que de telles questions, émanant d’une communauté encore plus représentative, peuvent donner l’élan et accroître le potentiel transformatif de la Fondation dans la société canadienne – pas seulement dans les milieux universitaires, mais aussi bien au-delà. Il semble que nous le saurons bientôt.
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Colloque international sur la fin de vie

En septembre dernier à Halifax, les boursiers Samuel Blouin, Benjamin Gagnon Chainey et Caroline Lieffers ont assisté au colloque international sur la fin de vie, l’éthique, les politiques et la pratique co-organisé par la lauréate 2015 Jocelyne Downie, dans le cadre de son projet de recherche de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Ils nous livrent ici un compte-rendu de ce qu’ils ont retenus de cet événement qui couvrait plusieurs disciplines comme le droit, la médecine, les soins infirmiers, la philosophie et la bioéthique, et auquel ont assisté des praticiens, des universitaires, des travailleurs d’ONG, des régulateurs et des décideurs politiques.
2016-2017 Annual Report

Publication of the 2016-2017 Annual Report

The Pierre Elliott Trudeau Foundation is proud to announce the publication of its 2016-2017 Annual Report, “The Foundation for Ideas.” The report illustrates how the Foundation’s four programs have enabled research and engagement in the social sciences and humanities in the year ending 31 August 2017. It also contains the Foundation’s audited financial statements for the year.
University Affairs

Briser la tour d’ivoire : Gina Beltran dans Affaires universitaires

Peut-on parler de « tours d’ivoires » universitaires encore aujourd’hui? Une nouvelle génération de docteurs déconstruit ce mythe en mettant l’accent sur les passerelles et relations que les universités permettent de construire entre ressources et expertises. A travers leurs travaux universitaires, Bailey Gerrits, boursière Trudeau 2015, et Ashley Whillans réfutent l’idée selon laquelle les universités seraient seules responsables de la création et de la diffusion des savoirs.