Sarah Kamal
Profil
Après l'obtention de son baccalauréat en mathématiques de l’Université de Waterloo, Sarah Kamal a travaillé à la recherche, à la politique et à la pratique du développement social au Canada, au Nicaragua, en Ouganda, en Inde et en Iran. Ses intérêts ont convergé vers les systèmes médiatiques après un voyage en Afghanistan en 2001, alors sous le contrôle des Talibans. Elle a commencé à mener une recherche indépendante et un travail bénévole auprès de groupes locaux, dont le lancement d'une station de radio pour femmes en Afghanistan occidental. Elle a également coordonné une recherche collective participative sur les jeunes réfugiés afghans en Iran pour l'Oxford Refugee Studies Centre. Par ailleurs, elle a fait la promotion de l'égalité des sexes dans les médias afghans pour UNIFEM (Fonds de développement des Nations Unies pour la femme), et mis sur pied un projet d'aide financé par l'ACDI pour Droits et Démocratie. Elle a révisé le plan d'action national pour les femmes en Afghanistan, soit une plateforme politique décennale pour le ministère afghan de la Condition féminine afin d'améliorer le statut des femmes afghanes, approuvé par le cabinet afghan en 2008. À son retour au Canada, elle a enseigné les mesures d'intervention d'urgence et la résilience des collectivités à l'Université Royal Roads, elle a siégé sur le comité éditorial d'Haznet, la revue du Réseau canadien d'étude des risques et dangers, et est devenue trésorière d'une coopérative agricole biologique de la ferme à la table.
Sarah est titulaire d'une maîtrise en analyse comparative des médias du Massachusetts Institute of Technology et a écrit pour Oxford Analytica, la Chronique des Nations Unies et Gender and Development Journal d'OXFAM. Elle rédige actuellement à temps partiel des rapports d'expert sur des cas de demande d'asile et est engagée dans sa communauté comme instructrice de premiers soins pour la Croix-Rouge et cheffe éclaireuse dans le mouvement des Scouts.
Expérience à titre de boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau
Être une boursière de la Fondation a grandement diversifié mon expérience doctorale. Alors que ma formation en recherche m'incitait à me concentrer sur un spectre très étroit, la communauté de la Fondation a élargi et enrichi ma vision et m'a rappelé l'importance de cela. Après des années de travail et d'études dans d'autres pays, la bourse de la Fondation m'a ramenée à des bases très solides. Grâce à des événements instructifs tenus par la Fondation à travers le pays, je me suis préoccupée de questions internationales pertinentes dans le cadre d'un contexte canadien. Cela a été un privilège d'interagir avec des homologues boursiers faisant preuve d'aptitudes remarquables et d'un engagement inégalé, d'échanger des idées avec des intellectuels de renommée internationale au sommet de leur carrière par l'entremise du programme des prix de recherche, et de bénéficier de la sagesse de personnalités publiques extraordinaires qui ont agit à titre de mentors au sein de la Fondation. J'ai eu la chance de prendre part à des occasions d'apprentissage précieuses auprès de grands penseurs travaillant sur un éventail d'enjeux. Mais, je garde encore davantage le souvenir de toutes ces rencontres informelles, si dynamiques mais trop brèves, avec des gens dont j'admire l'intellect et l'intégrité. Mes plus sincères remerciements. Je crois ne pas l'avoir suffisamment dit : merci au personnel remarquable, aux membres du Conseil, aux membres et aux comités de la Fondation qui permettent de concrétiser tout cela.