Louis-Joseph Saucier

L'obtention de la plus prestigieuse et généreuse bourse doctorale en sciences humaines et sociales à l'échelle canadienne a certes représenté pour moi une première grande moisson des efforts que j'avais jusqu'alors engagés dans mon cheminement universitaire, mais j'ai d'abord et avant tout vécu cette reconnaissance comme un vif encouragement à poursuivre dans le domaine de la recherche des réflexions susceptibles de trouver un écho en dehors du monde universitaire. Grâce aux ressources m'ayant ainsi été allouées, il m'a dès lors été possible de m'engager dans une cotutelle de thèse entre l'Université du Québec à Montréal et l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, riche expérience académique et au sens large, culturelle.

Par ailleurs, au fil des événements organisés par la Fondation Trudeau, j'ai eu l'occasion de rencontrer des gens passionnants provenant de divers horizons professionnels et académiques, qui chacun à leur façon menaient des réflexions et prenaient position dans des enjeux liés aux quatre grands thèmes constitutifs de la Fondation. J'ai notamment pu, à ce titre, tisser des liens avec mes pairs boursiers et ainsi m'inscrire dans une effervescente communauté de jeunes intellectuels soucieux de la suite du monde. Alors, bien évidemment, mes travaux de recherches s'en sont trouvés enrichis. Mais au-delà, plus important encore, j'y ai trouvé rien de moins que de nouvelles sources d'espoir, au sens où j'ai pu connaître de nouvelles personnes prêtes à s'investir avec cœur et détermination pour faire face aux défis absolument vitaux que nous réserveront, semble-t-il déjà, les décennies à venir.