George Elliott Clarke
Profil
George Elliott Clarke, qui a grandi dans un ménage de Halifax où régnaient l'art, la musique, le dialogue et l'engagement social, attribue à son héritage afroacadien (double origine afroaméricaine et micmaque) la formation d'un sentiment d'appartenance géographique et historique et à la région de l'Atlantique son point d'ancrage dans les réalités communautaires. Spécialiste de l'histoire et de la culture afrocanadiennes et afroaméricaines, plus particulièrement dans les Maritimes, il a établi la bibliographie afrocanadienne la plus complète qui ait été produite à ce jour. S'étant adonné à la poésie et à la politique en l'honneur de ses parents décédés William Lloyd et Geraldine Elizabeth, il en est venu à travailler comme rédacteur, intervenant social, chercheur, journaliste et aide parlementaire.
Il a fait siens les quatre thèmes de la Fondation Trudeau par son promulticulturalisme et son antiracisme, son attention à la chose politique, l'adoption d'idées et d'écrits cosmopolites et internationalistes et son respect de la nature. Il continue à s'attacher à son développement artistique et intellectuel. Il a diverses œuvres en chantier : Trudeau: Long March, Shining Path (livret d'opéra); I & I (poème illustré); The Motorcyclist (roman); African/Black Canadian Literature: An ABC's (recueil d'essais). Il entend aussi suivre les pas des poètes classiques en créant un poème épique.
M. Clarke est un officier de l'Ordre du Canada et un membre de l'Ordre de la Nouvelle-Écosse. Il est le récipiendaire de nombreux doctorats honoris causa : un doctorat en droit de l'Université Dalhousie en 1999, un doctorat en littérature de l'Université du Nouveau-Brunswick en 2000, un doctorat en lettres de l'Université de l'Alberta en 2005, un doctorat en lettres de l'Université de Waterloo en 2006, un doctorat en littérature de l'Université St. Mary's en 2008, un doctorat en droit du Collège militaire royal du Canada en 2009, un doctorat en droit de lUniversité de Windsor en 2010, et enfin, un doctorat en lettres de l'Université Acadia en 2012.
« Le prix Trudeau m'a littéralement conduit à des endroits qui autrement me seraient restés fermés. Cela m'a aussi permis de présenter mon travail à plus de gens en plus de lieux. Mes recherches et mes écrits en ont bénéficié. Je me sens plus libre d'explorer mes centres d'intérêt et de les faire connaître à des gens qui pensent comme moi. »