Adelle Blackett
Profil
Adelle Blackett est professeure de droit et titulaire de la Chaire William Dawson à l'Université McGill. Elle détient un baccalauréat en histoire de l'Université Queen's, des diplômes en droit civil et en common law de l'Université McGill ainsi qu'une maîtrise et un doctorat en droit de l'Université Columbia, où elle a été professeure agrégée de droit.
La recherche et le travail communautaire de Mme Blackett reflètent un profond engagement pour la justice sociale dans le monde du travail. Elle est fondatrice du Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement (LLDRL) et a siégé pendant sept ans à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec, où elle a été nommée à l'unanimité par l'Assemblée nationale du Québec.
Ancienne fonctionnaire auprès de l'Organisation internationale du Travail (OIT), à Genève, elle a agit comme spécialiste dans l'établissement de normes internationales pour les travailleurs et les travailleuses domestiques (2008-2011), ce qui a mené à l'adoption de la Convention n° 189 et de la Recommandation n° 201 de l'OIT. Toujours à l'OIT, elle a dirigé un processus multipartite de réforme du droit du travail pour Haïti (2011-2014).
L'abondante publication de Mme Blackett fait autorité dans le domaine du développement et du droit transnational du travail. Elle a codirigé la publication de Research Handbook on Transnational Labour Law (Elgar, 2015) et a dirigé la publication de numéros spéciaux pour des revues de droit, notamment Réguler le travail décent pour les travailleuses domestiques (Revue femmes et droit, 2011) et Labour Law and Development (Comparative Labour Law and Policy Journal, 2011). Mme Blackett travaille actuellement à la rédaction d'un livre sur la réglementation du travail des domestiques (à paraître chez Cornell University Press).
Mme Blackett a reçu de prestigieuses subventions de recherche, notamment la bourse Bora-Laskin pour la recherche sur les droits de la personne, remise par le Conseil de recherches en sciences humaines (2010). En 2014, le Barreau du Québec lui décernait le Mérite Christine-Tourigny ainsi que la distinction Avocate émérite en reconnaissance de son engagement social et de son apport à l'avancement des femmes. En 2015, l'Association des avocats et avocates noirs du Canada lui remettait le prix Pathfinder pour son inestimable contribution à la communauté juridique et à la société en général.