Marie-Ève Desroches
Profil
Marie-Ève est actuellement étudiante au doctorat en études urbaines au Centre Urbanisation Cultures Société de l’Institut national de la recherche scientifique sous la direction de Sandra Breux, professeure agrégée de l’Institut national de la recherche scientifique. Marie-Ève a des intérêts de recherche marqués pour les questions relatives à la place des femmes en ville, aux injustices sociospatiales, à l’aménagement territorial inclusif, au droit à la ville, aux dispositifs participatifs et délibératifs ainsi qu’à la gouvernance urbaine. En 2012, Marie-Ève a obtenu un baccalauréat en études politiques appliquées de l’Université de Sherbrooke. En 2015, elle a obtenu une maîtrise en études urbaines avec une mention d’honneur de l’Université du Québec à Montréal. Son mémoire se penche sur la mobilisation initiée en 2003 par un groupe de femmes en réaction à l’accélération de la transformation de leur quartier. Cette étude de cas, réalisée en collaboration avec le Centre d'éducation et d'action des femmes (CÉAF), démontre que cette implication amène les femmes à élargir leur droit à la ville en prenant part au mode de gouvernance instaurée pour la revitalisation du secteur, leur permettant ainsi d’exposer leurs inconforts, de développer un engagement ainsi qu’une appartenance envers leur quartier.
Marie-Ève a publié quelques articles et a présenté ses travaux dans des conférences locales et internationales. Elle est également lauréate de plusieurs bourses d’études, dont celle du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier pour la poursuite de son parcours universitaire au doctorat. Parallèlement à ses études, elle a été chargée de projets et analyste pour des ONG. Militante féministe, environnementale et étudiante, Marie-Ève est impliquée dans l’organisation de mobilisations et de publications diverses.
Elle s’implique actuellement au CÉAF dans le but de développer et réclamer de meilleurs outils pour prévenir et combattre le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles vécues par les femmes locataires ou chambreuses. Cette implication dans le milieu communautaire et militant influence ses travaux qui se concentrent sur la place des mouvements sociaux dans la démocratie