Laure Waridel
Profil
Terminant ses études de premier cycle en sociologie et en étude du développement international à l'Université McGill, Laure Waridel publie son premier essai : Une cause café. Cet ouvrage lui permet alors de lancer avec force le commerce équitable au Québec. « Elle transforme les mots en outils de changement social et environnemental, touchant la tête autant que le cœur », écrit-on à son sujet. C'est aussi ce qu'elle a fait au sein d'Équiterre, une organisation sans but lucratif qu'elle a co-fondée en 1993 et au sein de laquelle elle a œuvré jusqu'en 2006.
Consciente du fait que la société se transforme à force de choix individuels et collectifs, Laure Waridel a contribué à la création d'une organisation et de nombreuses initiatives qui non seulement exposent des problèmes environnementaux, sociaux et économiques, mais également proposent des pistes de solutions qui suscitent le goût de l'engagement quelle que soit la place que l'on occupe dans la société.
Après avoir réalisé une maîtrise en environnement sous la direction de Michael M'Gonigle à l'Université Victoria et avoir poursuivi des recherches sur la mondialisation, le développement durable, le commerce équitable, l'agriculture écologique et la consommation responsable, Laure Waridel a publié quelques essais et de nombreuses chroniques. Dont, Acheter c'est voter, le cas du café (Prix du public du livre d'affaires HEC/La Presse et Prix Communication et société) ainsi que L'envers de l'assiette. Elle s'est fait connaître à la radio de Radio-Canada ainsi qu'en écrivant dans plusieurs magazines dont l'hebdomadaire Voir, le Magazine UdeS et le Sélection du Readers Digest. Elle a enseigné à la Faculté de gestion de l'Université McGill et a été porte-parole de nombreux événements à caractère environnemental et social.
Régulièrement qualifiée de « leader » et de « femme influente » par les médias, le magazine Maclean's l'a citée parmi les « 25 young Canadians who are already changing our world ».Pour son engagement social et écologique, elle a été nommée au Cercle des Phénix de l'environnement du Québec ainsi que membre honorifique du Golden Key Honour Society à l'Université McGill, en plus d'être décorée Chevalier de l'Ordre de la Pléiade par l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. En 2011, Earth Day Canada lui a décerné le « Outstanding Commitment to the Environment Award » alors que l'Université du Québec à Rimouski lui remettait un doctorat honorifique. En 2013, elle a été nommée fellow au Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM) et a reçu l'Ordre du mérite de cette même université.