Grève pour le climat

 

Ce vendredi, plusieurs membres de la communauté de la Fondation Pierre Elliott Trudeau étaient dans les rues pour manifester leur mécontentement envers l’inaction de la classe politique contre les changements climatiques. Les changements climatiques viennent indéniablement bouleverser les écosystèmes et menacent même les populations humaines les plus vulnérables.

Organisée en marge du sommet Action Climat des Nations Unies, la Grève mondiale pour le climat est une série d’événements et de manifestations qui ont eu lieu le 27 septembre 2019. Cette mobilisation historique a pour but de démontrer aux responsables politiques que l’environnement doit être la priorité.

Stéphanie Roy, boursière 2017, est étudiante, chercheuse et avocate motivée par le désir d’agir face à la situation environnementale actuelle. Son doctorat s’intéresse aux obligations de l’État en matière environnementale. Pour elle, être dans les rues le 27 septembre était une obligation.

 


« Aller dans les rues le 27 septembre prochain, c’est demander à nos gouvernements de faire plus pour protéger la jeunesse, notre avenir collectif et celui des générations futures. C’est leur démontrer qu’ils doivent avoir le courage politique d’adopter les mesures nécessaires pour lutter contre les changements climatiques puisque nous sommes derrière eux. »

 

Pierre Cloutier de Repentigny, boursier 2017, doctorant en droit de l’environnement, était également dans les rues de Toronto le 27 septembre.

 


« Dans mon domaine de recherche, le droit de l’environnement marin, le changement climatique fait déjà des ravages. La biodiversité marine — déjà soumise à un stress considérable en raison de la surexploitation, de la pollution marine et de la perte d’habitats — sera particulièrement affectée par les effets du changement climatique. Le réchauffement des eaux peut perturber considérablement les écosystèmes marins en affectant la répartition et l’abondance des espèces. […] La Grève mondiale du climat est une occasion exceptionnelle et nous devons la saisir. Il est temps de faire entendre notre voix. Il est temps d’exiger des changements. »

 

Cette initiative s’est tenue dans plus de 150 pays et met en lumière une nouvelle approche axée sur les droits de la personne et la justice sociale pour combattre les changements climatiques.